Les lavoirs de Luz-Saint-Sauveur
Avec Montgaillard, ce sont les deux communes qui possèdent le plus de lavoirs couverts
dans le département (5), cela méritait bien un zoom !
Hameau de Sia :Tout petit lavoir adossé au rocher, sert encore comme point d'eau
pour les quelques maisons ouvertes.
Hameau de Villenave : Sur la droite en montant vers le Bergons. Joli petit ensemble
en matériaux du milieu montagnard. Avec sa fontaine et de l'eau en abondance car
il se trouve au bord du torrent de l'Yse qui descend raide de la montagne toute proche.
On trouvait même un autre lavoir à Saint-Sauveur, au pont Gontau.
Grand lavoir « Sainte-Barbe » situé rue de Solférino, à l'angle de la rue « dets
Marcats » en haut du village et attenant à la chapelle Sainte-Barbe d'où son nom.
Lavoir du Calihour. Un peu plus haut que celui de Sainte-Barbe, mais bien moins imposant,
en allant vers Villenave depuis le centre du vieux village près de la maison de retraite.
Système astucieux de remplissage du bassin et disposition spéciale des porte-savons.
Le Lavoir du Calihour a été refait en 2016.
Lavoir à côté de la Maison du Parc et de la Vallée (Era Moulo).
Petit lavoir près du stade. Situé en bas de la place de la Maison du Parc. Bien rénové
par la commune en 2017. Lu sur La Dépêche du 29 juin 2017 : « Luz est avec Mongaillard
la commune qui possède le plus de lavoirs couverts du département, un petit patrimoine
intéressant qui a certainement entendu bien des commérages. Le site «loucrup» précise
à propos de celui proche du stade, impasse Saint-Clément : «Mériterait un petit «lifting»
de la part de la commune», et il est vrai que son toit en tôle fait «un peu minable».
Voilà qui va être fait. Depuis quelques jours, les volontaires de l'association Concordia,
présente à Luz depuis trois ans maintenant, sont de retour et avec le personnel communal
se sont mis justement à le restaurer de la même façon que les précédents. «Le toit
va être refait, les murs décrépits et rejointés», le sol pavé… l'endroit enjolivé
avec un fleurissement un peu plus tard. Une douzaine de jeunes, étudiants pour la
plupart, filles et garçons venus de divers pays, participent à ce chantier et vous
pouvez aller les voir œuvrer les matinées. Ils sont pleins de bonne volonté. On trouve
ainsi des Mexicains, des Espagnols, des Turcs, des Français, et on en oublie. Comme
son nom l'indique, Concordia, née en 1950 suite à la Seconde Guerre mondiale d'une
volonté de jeunes Anglais, Allemands et Français, est une association qui, par le
«mixage autour d'un travail mais aussi de trois semaines de vie commune, veut favoriser
la concorde entre les peuples». Ce rapprochement aboutit même parfois à des mariages.
S'il y a rencontre entre les diverses nationalités lors du chantier, c'est aussi
le cas avec la population et c'est une bonne façon de faire la connaissance avec
le pays ou la région dans lequel le chantier se déroule. La commune bénéficie de
son côté de la main-d'œuvre mais apporte une aide à l'hébergement et au transport.
D'autres équipes viendront à leur tour en août ». Ph. L.